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Dune et océan

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25 février 2013

Battements d'ailes

.

Le silence est une tranquillité mais jamais un vide ; il est clarté mais jamais absence de couleur ; il est rythme ; il est le fondement de toute pensée.
Yehudi Menuhin

bilan3

Quand le jour se fait nuit

Quand les nuages se déchirent

Les oiseaux entament leur course folle

Portés par le souffle du large

Becs tendus

Corps si frêles

Dans le fracas des vagues

C’est un ballet à la chorégraphie étrange

Battements d’ailes

Qui déchirent le voile de brume en suspens

Les ailes grandes ouvertes

Lissant les rides du ciel

Ils dansent sur le fil du temps

Ecrivant à la plume des notes  échevelées

Dans des frissons d’écume

Un dernier battement d’aile

L’arabesque se déchire en ombre portée

Instant suspendu entre deux souffles

Qu’un frémissement transcende

Robe de soie, plumes  ébouriffées

Dans le bleu saphir des vagues engourdies

Les  aigrettes disparaissent dans la brume

C’est le grand voyage des mots plume

MicheLLe

Lou Doillon - I.C.U. (Full Version) (Clip Officiel) [HD 1080p]

Premier album "PLACES" - sortie le 3 septembre http://bit.ly/PlacesAlbum
http://loudoillon.fr
http://www.facebook.com/loudoillon" />
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2 janvier 2013

Bon envol....bonne année 2013

Commencez à faire ce que vous voulez maintenant.
Nous ne sommes pas éternels.
Nous n'avons que ce moment, étincelant comme une étoile au creux de notre main
et fondant comme un flocon de neige.
(Francis Bacon)

 

01

 

Une nouvelle aventure commence

Quelle soit zen...pétillante...et pleine de bonheur

Prenez soin de vous

 

24 décembre 2012

Joyeux Noël

 

Je marche éternellement sur ces rivages, entre le sable et l’écume.

 Le flux de la marée effacera l’empreinte de mes pas et le vent emportera l’écume.

 Mais la mer et le rivage demeureront éternellement

Khalil Gibran

 

 

25

 

Je vous souhaite à toutes et tous un très joyeux Noël

Plein de douceur, de rires et de sérénité

Passez une excellentejournée enrourées detous ceux qui vous sont chers

MicheLLe

 

9 novembre 2012

Ombre et lumière

Je sais des heures et des lieux où le bonheur peut paraître si amer qu’on lui préfère sa promesse…

Albert Camus – Noces

absence1

 

Entre lumière et ombre
Sous les plis des nuages
Là où l’infini est blues
Où les rêves frémissent à fleur de cœur
J’écris mes pas
Sur des chemins d’indifférence
Le soleil éblouissant de solitude,
Jaunit les pages de la mémoire
Le silence est un vertige
Et l’heure à venir une inconnue
J’écris l’invisible
L’absence et l’oubli
Sur la page désertée
Les mots sont sans musique
Juste des roulis de murmures
Ne garder que l’instant
L’éphémère de l’instant
Transparent dans la lumière du jour
Sous ce ciel épuré
Chuchotent des mots
Qui frôlent les silences
Entre abandon et solitude

 

absences2

MicheLLe

goldman pas toi

 

.

 

 

 

 

 

 

 

9 novembre 2012

Garder le silence....

L’important quand on aime, c’est de saisir la fragilité des choses.
Clément Gaumont

 

ilest1

 

Loin, de plus en plus loin…

Garder le silence

Les mots s’envolent si loin

Il y a tout ce temps effiloché

Quand les jours  et les heures se fondent

Comme une écume d’espoir

Ce n’est pas de l’amertume ni même l’ombre du désespoir

C’est plus léger plus profond… une évidence

C’est un moment…le moment

S’éloigner, marquer une pause

Et se laisser porter par le rêve du vent  pour mieux sentir s’envoler les jours brûlés des souvenirs,

Les griffures de l’amour qui tatouent la peau au fer rougi

S’éloigner du jour, emportée par le vent

Le temps d’estomper les traces de nos pas qui ont marqué le sable chaud

 

 

ilest2

 

Ecrire est vain à percer le mystère.

Il est des choses qu’il faut renoncer à traduire

Il est des chagrins qu’il faut vivre…

On pourrait les étouffer

On pourrait les fuir.

On pourrait passer à côté sans les voir

Mendier leurs baisers Remplir les creux.

Souder les plaies.

Se perdre dans le bruit pour ne pas frôler le silence

Se fondre dans la foule pour ne pas voir l’absence.

Se combler de pertes pour ne pas souffrir de ce qui manque 

Ce silence, cette absence la trace de l’autre exilé de l’histoire

Il est des chagrins qu’il faut vivre…

Ils ont un visage

Ils ont une voix

Ils ont une mémoire.

Il y a trop de chemins qui s’égarent

Il y a trop d’amours froissés et jetés

Les mots comme des perles de gel se brisent entre les points de suspension,

Ricochent sur les points d’interrogation

Meurent entre deux soupirs, abandonnés, à l’abri des regards indiscrets

Silence

Sur la dune

Le sable pleure

 

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MicheLLe

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12 octobre 2012

Ecume des jours

J’écrivais des silences, des nuits, je notais l’inexprimable. Je fixais des vertiges. »

Arthur Rimbaud

000

 

 

Sur la toile du vent et l’écume de l’oubli

Je m’enroule dans la spirale du temps

Volutes de chemins invisibles

Hantés par des fantômes

Les heures s’offrent des secondes d’éternité

Prisonnières des flots gémissants tel un océan

Eternelle…éphémère …aquarelle

Le soleil effiloche la lumière

Alors que le jour s’efface

Instant de déchirement

Dans le silence figé et complice

Sur le fil de l’invisible

Frissons

Notes floues

Souffles d’ivresse

Fragments semblables aux éclats d’un miroir brisé

Silence confidence

L’encre cascade des  mots inutiles

Dans un poème sans rime

Le sablier du temps ne se retourne plus

Quelques battements  d’ailes

Comme des morceaux de ciel  écorché

Dans la tempête des saisons qui s’effacent

Suspendues dans ce vide du temps

Les souvenirs parcourent des labyrinthes

Où  pardon et oubli s’entrechoquent

Laissant sur la toile un parfum suranné

Sur  lequel se tissent  les rêves bleus

De mes nuits étoilées

 

001

 

MicheLLe

Agnes Obel - Just So

Itunes : http://itunes.apple.com/gb/album/philharmonics/id390881579" />
7 octobre 2012

L'automne...octobre

L’automne est le printemps de l’hiver

Henri de Toulouse Lautrec

 

automne1

 

L’été impétueux s’est enfuit dans les derniers reflets du soir.

Un rouge manteau s’étend sur l’éclat des jours.

Le noir se fait plus noir dans ses replis de velours. Les ombres lentement se resserrent dans le silence.

Les coquelicots tentent de résister et éclateront encore d’audace dans leurs derniers feux carmin.

Le ciel se grise au bord de l’océan d’émeraude en l’attente d’un jour nouveau, dans les larmes bleues de la pluie.

La nuit de métal s’égare, dans un silence où la lune noue un ruban rose poudré d’or.

Nul frisson, nul murmure, là tous les bruits du soir s’étouffent… mélange de rêves, la nature va se parer de ses plus beaux atours pour saluer une dernière fois cet été qui s’éteint.

 

automne

 

C’est…octobre, l’automne est là, comme une amante nue, s’offrant, dans sa robe d’apparat flamboyant , puis drapant sa nudité dans l’embrasement des couleurs d’ambre, de bronze et d’amarante… impatiente d’assouvir ses désirs les plus fous…

Le rougeoiement des mélèzes couve sous l’écorce… étincelle appelant au brasier d’or final…

L’aube dans la confidence tissera son drap au fil de soie d’argent des étoiles… et se noiera dans leurs brumes vaporeuses…

Le temps s’étire dans l’impatience des rêves possibles

Aujourd’hui… l’automne est là … et rée comme un cerf… à l’orée de la forêt

 

automne3

 

MicheLLe

 

24 septembre 2012

Aimer, c'est perdre le contrôle Paulo Coelho Dans

Aimer, c'est perdre le contrôle

 Paulo Coelho

 

lanuit1

 

 

Dans la nuit qui guette le moindre bruit

Les mots chuchotent entre eux traçant des lignes en pointillé

Dans la cendre des  braises qui me consument

Des mots trop usés par les ratures

Si souvent dits qu’ils  ne  sont  qu’un point

Point  qui au final s’interroge

S’exclame, se suspend au vide

Et se consume en silence.

La plume alors agonise dans l’encre

Qui tâche de noir  les doigts.

Les mots errent et s’égarent

Dans le souffle mourant des ombres

Rassemblant les bouts d’absence

Nouant les extrémités du silence

Tressant les pans du néant

J’ai déshabillé l’espoir, mis à nu la déraison

Le souvenir se travestit  dans les nuits d’insomnie

Dans les premières lueurs du matin

J’ai entrouvert la porte de mon jardin secret

Quelques fils d’araignée brodent une rosace meurtrière sur les gouttes de rosée

L’horizon retient son souffle, le silence s’infiltre entre les pierres, l’eau frissonne dans les ruisseaux, et l’air se froisse.

Et la lune a disparu.

S’endorment alors les pages, griffonnées, gommées, déchirées

Sur les anches du temps, musique d’un hier consumé

 

lanuit3

 

14 septembre 2012

Musique du jour qui s'éveille...

La discrétion est la première des vertus ; on lui doit bien des instants de bonheur.
Dominique Vivant Denon

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J’ai l’humeur chagrine… sans doute le manque de sommeil…

Confidences d’un silence trop dense… mots à contre sens… tempête de l’aube dans le ciel

Mots à contre – temps… poser les tourments dans la marge… il y a des ratures…

Comme des rendez-vous manqués…

Mes peurs se sont fondues dans l’oubli de la nuit…une musique envahit mon cœur…

Ecrire …

Sans oublier mes rêves… Variations funambulesques

Laisser le réel peindre ses instantanés et les laisser partir sans les retenir

Equilibre fragile

Retenir mon souffle pour qu’il ne vienne pas troubler… le crissement de la plume sur mon cœur…

Accrochant en pizzicato des notes de musique aux lignes…

Déposées par l’aube comme des perles de rosée les mots s’envolent dans un tourbillon d’étoiles

Une voix, une musique, une couleur, un mot, sur l’exquise lenteur du temps….

 

Que j’aime cette musique… du jour qui s’éveille…

 

aria2

 

MicheLLe

 

 

 

13 septembre 2012

Emois d'un jour

La tristesse est un mur élevé entre deux jardins.
Philippe Geluck

 

 

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Vague, vague vagabonde

Intrépide … frémissante

Elle creuse, façonne les parois du vertige

Tendue vers le ciel jaillissant en échos irisés

Elle va, elle vient

Vague après vague

Elle divague

Emois d’un jour d’été…

Parfois, dans la clarté tissée

De fils d’or et argenté

S’élèvent les frémissements

D’ un matin à tutoyer  les nuages

 

vagues1

 

Vague après vague,

Ecouter le silence du sable qui soupire

Juste un instant infini

Où une mouette au vol hésitant

Décompte le temps

A rebours des embruns du

Elle trépigne de vague en ruade

En gerbes d’écume

Un léger voile au loin.

La dune presque blanche,

Rosit déjà sous le soleil

Tout parait paisible ou presque.

 

vagues3

 

Les rouleaux de  vague à vague

Se forment et se déforment

Frappant le pied de la dune

Silence. … le souffle suspendu.

Et le ballet commence.

De vague en vague

De gerbe en gerbe

Elle danse ses sortilèges, insuffle sa fièvre

Dans un perpétuel flux et reflux

Entre espoir et oubli

Attendre le souffle du vent

Et prendre son envol

Arrêt sur image….

 

 

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